ALLÔ, Tu m’entends ?
d’après la voix humaine de J.Cocteau.
Spectacle en appartement.
Durée : 40 mn
Résumé :
Une femme, seule dans une chambre en désordre, téléphone à son amant qui vient de la quitter. En partant de cette situation tristement banale, Jean Cocteau écrit une mini-tragédie en un acte dans laquelle le téléphone joue un rôle essentiel. Ce texte, rempli de blancs, de trous, est parsemé de pointillés qui renvoient à la voix de «l’autre», cet homme que l’on n’entendra pas mais qui parle à l’autre bout de la ligne.
Quatre-vingts ans et deux confinements après l’écriture du texte, les conversations à distance sont devenues notre
quotidien: travail, amour, courses, sport; plus rien ne semble résister à la mise à distance de tous les aspects de nos vies. Nous souhaitons nous atteler à confronter le texte de Cocteau à cette réalité contemporaine, lui donner un coup de chiffon salutaire pour inventer une forme qui parlera de nous. Le téléphone perd son fil, les opératrices disparaissent, une femme est pendue à son téléphone portable comme nous le sommes presque tous à présent dans tous les moments de notre quotidien.
Ou peut-être apparaît-elle dans un écran?Nous invitons le spectateur à partager l ‘intimité d’un salon, comme les réseaux le font en permanence, mais ici nous
partageons aussi le temps, l’espace, mais surtout , nous partageons l’émotion d’une femme démunie.
quotidien: travail, amour, courses, sport; plus rien ne semble résister à la mise à distance de tous les aspects de nos vies. Nous souhaitons nous atteler à confronter le texte de Cocteau à cette réalité contemporaine, lui donner un coup de chiffon salutaire pour inventer une forme qui parlera de nous. Le téléphone perd son fil, les opératrices disparaissent, une femme est pendue à son téléphone portable comme nous le sommes presque tous à présent dans tous les moments de notre quotidien.
Ou peut-être apparaît-elle dans un écran?Nous invitons le spectateur à partager l ‘intimité d’un salon, comme les réseaux le font en permanence, mais ici nous
partageons aussi le temps, l’espace, mais surtout , nous partageons l’émotion d’une femme démunie.
